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Un enseignant passionné s'empare de notre concours de nouvelles...

Dernière mise à jour : 31 mai

concours de nouvelles by Christine 2025

En 2025, la troisième édition de notre concours de nouvelles, qui avait pour thème « Proies et Prédateurs », a rencontré un vif intérêt : notre jury a eu la joie de découvrir un total de 195 textes !


Sylvain Urios, enseignant à l’ÉSAAB du lycée Alain Colas à Nevers, a eu l'excellente idée de s'emparer de notre concours d'écriture pour en faire la base d'un formidable projet pédagogique. Ses étudiants, tous majeurs, ont participé avec le plus grand sérieux à notre concours.


Si le gagnant ne faisait pas partie de ces étudiants, ceux-ci n'ont pas démérité : le jury s'est accordé pour dire que la qualité des 5 textes reçus, écrits par 5 binômes d'étudiants, était au moins égale, parfois supérieure, à la moyenne de l'ensemble des 190 autres textes. Bravo aux dix auteurs et à leur professeur !


L'atelier d'écriture by Christine a voulu en savoir plus sur la façon dont Sylvain Urios avait abordé le concours et aidé ses étudiants à travailler leurs textes. Nous avons donc interviewé cet enseignant, passionné par sa mission de faire progresser les jeunes, et dont la vocation est une évidence.


l’ÉSAAB du lycée Alain Colas
Sylvain Urios et une partie de la promotion 2024-2025 de l’ÉSAAB

Pouvez-vous nous présenter l'établissement scolaire dans lequel vous enseignez, ainsi que la classe / section qui a participé à notre concours de nouvelles 2025 ?


Sylvain Urios : Le lycée général et technologique Alain Colas se situe à Nevers, dans la Nièvre. Il scolarise 620 lycéens et 260 étudiants. J’enseigne à la fois aux lycéens et aux étudiants.


Le pôle lycée est connu pour ses spécialités artistiques : Cinéma, Audiovisuel, Musique, Arts plastiques. Le pôle supérieur accueille en son sein l’ÉSAAB (École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne) ; il possède une excellente réputation. Les élèves s’y sentent bien et, tout en étant exigeants, nous prenons soin d’eux !




Comment est née l'idée de participer à un concours d'écriture avec vos étudiants, et plus spécifiquement, pourquoi avoir choisi le concours de nouvelles by Christine? 

 

Sylvain Urios : J’ai choisi de participer au concours d'écriture avec mes étudiants de 1ère année en Diplôme National des Métiers d'Art et du Design, car je recherchais un objectif stimulant pour les faire progresser en expression écrite.


Amateur de Poe et d’Hoffmann, je souhaitais dès le début me diriger vers la nouvelle. Ayant 44 étudiants, la nouvelle était le format idéal afin de pouvoir gérer l’énorme quantité d'écriture que je savais devoir corriger.


Dès septembre, j'ai présenté à mes étudiants quatre thèmes qui me plaisaient et qui sortaient de l'ordinaire, trouvés sur le site Textes à la pelle. Je leur ai proposé d'en sélectionner deux. Ils ont alors notamment choisi « Proies et Prédateurs ». Je dois dire que ce thème m'a quelque peu inquiété puisque je ne savais pas trop sur quel sujet ils allaient écrire... 


Mes étudiants ont choisi « Proies et Prédateurs ». Je dois dire que ce thème m'a quelque peu inquiété puisque je ne savais pas trop sur quel sujet ils allaient écrire... (Sylvain Urios, enseignant)

 

Quels étaient les objectifs pédagogiques de ce projet de concours de nouvelles? 

 

Sylvain Urios : Les étudiants en Diplôme National des Métiers d'Art et du Design ne sont pas des spécialistes de la langue et de l’écriture, et ils ont souvent un rapport compliqué avec l’expression écrite. Ils sont nombreux à m’avoir dit que l’orthographe et la grammaire n’étaient pas leur fort, et qu’ils n’étaient pas très amateurs d’écriture. Il fallait donc que je trouve une solution pour leur prouver qu’ils pouvaient eux aussi écrire avec succès.


C’est pour cette raison que je souhaitais sortir du cadre formel qu’ils ont souvent connu, en évitant la répétition de règles théoriques et en pratiquant l’écriture comme un « art appliqué ». Les objectifs étaient donc de prendre du plaisir à écrire et de maîtriser les codes d’un genre littéraire, tout en améliorant leur expression. Ils ont ainsi pu constater qu’écrire n’est pas seulement l’aboutissement d’une inspiration qu’ils perçoivent souvent comme quasi-mystique ! 


En travaillant sur ce concours, nous avons également étudié d’autres textes : Poe, Maupassant, Hoffman, Horowitz … Ce concours permettait de lier à la fois l'écriture, la connaissance formelle de la nouvelle et le désir de s'améliorer pour donner le meilleur de soi-même en dehors du contexte de notation. En effet, les étudiants savaient qu'ils ne seraient pas notés et, à vrai dire, ce qui m'a le plus étonné, est le nombre de fois où ils ont retravaillé leur texte sans gratification au bout. Ecrire leur a plu, et je crois qu’ils ont aimé raconter une histoire.


Les étudiants savaient qu'ils ne seraient pas notés. Ce qui m'a le plus étonné est le nombre de fois où ils ont retravaillé leur texte sans gratification au bout. (Sylvain Urios, enseignant)

 

Comment les 5 binômes d'auteurs ont-ils été constitués ? 


Sylvain Urios : Les binômes se sont constitués librement. J’avais deux objectifs : les faire travailler en équipe afin qu’ils puissent s’aider à progresser mutuellement ; réduire le nombre de textes à corriger car je ne pouvais pas, en plus de mon travail quotidien, corriger à plusieurs reprises des textes de plusieurs pages. J'ai malgré tout passé de très nombreuses soirées à corriger leurs textes, que j’ai corrigés encore et encore, et j’avoue que, malgré la fatigue accumulée – il fallait moi aussi que je respecte les échéances imposées, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre leurs histoires. De plus le travail de correction a été très positif car j’ai pu constater de nombreux progrès. Ils ont réellement joué le jeu, travaillant avec un grand sérieux pendant les heures de cours et à distance. 

 

Samuel Hollard (étudiant) : Oui, les binômes d'auteurs ont été choisis par les étudiants eux-mêmes. En aucun cas notre professeur n'est intervenu afin de les organiser.

 

Amina Lefebvre (étudiante) : Ils ont été constitués par affinités.


Noëly Perche (étudiante) : Et aussi parce que nous avions les mêmes idées.

 

Timothé Demeulle (étudiant) : Par affinités dans un premier temps. Avec mon binôme, nous avons ensuite constaté que nous avions la même vision de l’histoire que nous désirions raconter. Nous sommes donc restés ensemble. Nous nous sommes mutuellement apporté des idées.

 

groupe de personnes écrivant

Combien de temps les étudiants ont-ils mis pour écrire et finaliser leurs textes ? 


Sylvain Urios : La présentation de ce projet a eu lieu dès le mois de septembre et nous avons finalisé les derniers textes mi-janvier… de justesse ! Nous avons été pris par le temps, et je dois dire que sans un réel investissement de la part des étudiants, nous n’aurions pas pu terminer le concours à temps.  


Le déroulement était clair dès le début : il ne fallait pas perdre de temps et pour cela, il fallait que les textes soient terminés dès le mois de décembre afin de mettre en avant les meilleurs. Ils ont donc eu des échéances régulières afin d’avancer. 


Les étudiants étaient d’accord pour envoyer une sélection des meilleurs textes à L'atelier d'écriture by Christine afin, je ne vous le cache pas, de remporter le concours. Ce sont eux qui ont sélectionné les meilleures nouvelles lors d’un cours plein d’émotions : certains étaient très heureux que leur texte soit sélectionné, mais d’autres, qui avaient passé énormément de temps à l’écrire, étaient très déçus. J’ajoute, et je le leur ai dit, que certains textes qui n’avaient pas été sélectionnés étaient parmi mes préférés.

 

Samuel Hollard : Je n'ai pas une durée précise à vous donner. Toutefois, je me souviens avoir passé plusieurs heures dans le train à écrire le texte. Ainsi, je dirais que j’ai passé entre 15 et 20h de travail, sans compter les corrections et conseils de notre professeur.

 

Noëly Perche : Nous avons écrit le premier jet en 3-4 heures. Avec les nombreuses relectures, nous arrivons à un temps final, je dirais, d’une bonne dizaine d'heures en tout.

 

Amina Lefebvre : Oui, nous avons été assez rapides au début, la finalisation a été plus longue.


Ils ont pu constater qu’écrire n’est pas seulement l’aboutissement d’une inspiration qu’ils perçoivent souvent comme quasi-mystique ! (Sylvain Urios, enseignant)

Comment s'y sont-ils pris pour choisir le sujet, écrire la nouvelle, et enfin la finaliser?


Sylvain Urios : Ce sont eux qui ont choisi le sujet parmi ceux proposés. Par la suite, ils ont dû respecter trois échéances : je leur ai tout d'abord demandé de rédiger l'incipit et l’épilogue, afin de savoir où ils allaient, ce qui a été, d’ailleurs, le travail le plus compliqué, suscitant de nombreuses interrogations et beaucoup de tâtonnements. J’ai vraiment apprécié leur abnégation dès les premières séances, et j’ai rapidement constaté que ce concours était une excellente idée !


Ils ont ensuite eu jusqu’à mi-novembre pour rédiger la moitié de leur texte, puis un mois de plus pour le finaliser. Ce que j’ai apprécié est d’avoir systématiquement tous les textes à chaque échéance, alors que, je le rappelle, la participation à ce concours reposait sur le volontariat.


Cependant, nous avons rencontré très rapidement un problème de taille : le nombre de mots à atteindre (le règlement du concours stipulait un minimum de 5 000 mots). Nous avons étoffé les textes, réfléchi afin de les transformer, mais, si certains groupes ont réussi à respecter cet impératif, ce ne fut pas le cas de tous.


Samuel Hollard : Le sujet nous est venu assez vite, il semblait presque évident. Nous avions les prémices en tête afin de percevoir la structure du texte, puis nous avons séparé le travail en différentes parties. Je me suis occupé du début et de la fin, mon collègue s'est chargé du développement. Par la suite, les parties se sont enchevêtrées rapidement.

 

Amina Lefebvre : Le choix du sujet s'est fait par rapport à notre ressenti de l'actualité du moment. Pour l'écriture de la nouvelle, avec Noëly, on a rédigé un script ensemble, puis on a chacune écrit notre vision des scènes, avant de les comparer et de les « mélanger » en tenant compte des forces et des faiblesses de chacune. La finalisation s'est faite en plusieurs parties : les modifications et ajouts, la correction des temps utilisés, et l'orthographe.


Noëly Perche : Oui, le sujet nous est venu naturellement. Nous nous sommes en effet inspirées de l'actualité et de nos convictions personnelles afin de créer un script qui résonne en nous. Puis, nous avons mélangé notre travail pour avoir une mixité dans les styles d'écriture. Enfin, nous nous sommes attelées à plusieurs relectures chacune de notre côté.


Timothé Demeulle : Le sujet est venu assez spontanément. La télévision a relayé ces dernières années des problèmes de violences policières, et nous voulions mettre en évidence ce problème à travers le sujet « Proies et Prédateurs ». Notre but n’était pas de choisir un camp, mais plutôt de montrer que les torts sont presque toujours partagés. Dans tous les corps de métiers il y a des gens qui font bien leur travail et d’autres mal. Les policiers n’échappent pas à cette règle.


Avec Berthille, ma collègue de travail, nous avons beaucoup échangé, principalement par message, pour créer une histoire qui nous parle à tous les deux. Nous avons commencé par élaborer notre scénario. J’ai eu l’idée du début et de la fin, et Berthille a eu les idées pour les principales péripéties du personnage principal.


Notre nouvelle est divisée en deux parties ; nous avons rédigé la première partie ensemble. Cependant, cette première partie nous a imposé de faire un bon nombre de compromis, car même si nous étions d’accord sur le scénario, le vocabulaire que nous utilisions différait en de nombreux points. C’est pourquoi notre deuxième partie est divisée en deux : la première entièrement rédigée par Berthille et la deuxième par moi. Ce choix artistique crée une rupture dans notre texte, mais elle se fait, selon nous, à un moment important de l’histoire, au moment où le personnage principal rencontre pour la première fois quelqu’un de bienveillant. Nous avons pensé que ce changement de vocabulaire se mariait bien avec ce tournant de l’histoire.


l’ÉSAAB du lycée Alain Colas
Sylvain Urios et l'autre partie de la promotion 2024-2025 de l’ÉSAAB

Quel a été votre champ d'action en tant qu'enseignant ? De quelle manière les avez-vous accompagnés dans ce projet ? 


Sylvain Urios : Mon rôle dans cet exercice a été de les accompagner dans leur écriture et de leur apporter un éclairage littéraire. Cet accompagnement pourrait se résumer par les deux questions suivantes : comment se construit une nouvelle ? et comment la rédiger ?


Il me fallait un point d’appui rapide et efficace pour démarrer l’écriture : j’ai décidé de me servir dès le début du schéma narratif simplifié en 5 étapes de Propp et, à partir du Chat de Poe et de Coco de Maupassant, nous en avons étudié la mise en œuvre et les écarts afin de comprendre son fonctionnement. Cela nous a permis par la suite de jouer avec ce schéma, d’en rompre les codes, en enchevêtrant les différentes étapes par exemple, afin de rendre l’histoire aussi inattendue et intéressante que possible.


Dès le début je leur ai précisé que je ne censurerai pas leurs écrits, quel que soit le sujet choisi pour « Proies et Prédateurs ». J’ai uniquement insisté sur le respect des règles de la nouvelle. Lorsqu’une partie ne me plaisait pas, je le leur signalais clairement et j'en discutais avec eux, leur laissant toujours le choix de la garder ou non. Je n'ai pas toujours eu gain de cause… 

 

Au fur et à mesure que nous rédigions l’histoire, nous déformions le scénario que nous avions prévu. Une nouvelle histoire apparaissait sous nos yeux. Cela nous a souvent donné de bonnes surprises, mettant en évidence des aspects du personnage auxquels nous n’aurions pas pensé autrement. (Timothé Demeulle, étudiant)

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées par les étudiants ? 


Sylvain Urios : Les difficultés ne sont finalement pas venues du thème ou des sujets envisagés par les étudiants ; ils se sont saisis de la thématique « Proies et Prédateurs » à bras le corps, faisant même apparaître spontanément des débats, se questionnant ainsi lors d’une séance sur la signification des  « s » dans le thème.


Très clairement, leurs plus grandes difficultés ont été syntaxiques.  Il a parfois fallu modifier des paragraphes entiers, ce qu’ils ont accepté volontiers. Un autre problème s’est posé : à mon grand étonnement, ils avaient une maîtrise très imparfaite des temps du récit et de la concordance des temps.


Finalement, l'orthographe n'a pas été le problème majeur : ils se débrouillent bien mieux qu’ils ne le pensent, même si tout n'a pas été parfait !  


Samuel Hollard : Nous avons dû corriger des erreurs de sens ou changer la syntaxe de certaines phrases, voire parfois le temps de nos conjugaisons.

 

Amina Lefebvre : Pour moi, le plus difficile a été de lisser la nouvelle pour que nos deux styles se mélangent. Écrire à deux est difficile, même avec un script sur lequel nous sommes d’accord, car personne n'a la même manière d'écrire.


Noëly Perche : De mon côté, la plus grosse difficulté que j'ai rencontrée a été lors de la fin de l'écriture de la nouvelle : la trame étant terminée dans ma tête, il était difficile de réussir à rajouter des scènes pour atteindre le nombre de mots requis.


Timothé Demeulle : Ce qui a été difficile pour nous était de mettre en place notre idée principale : notre but était d’éviter que le lecteur ait pitié du personnage principal, tout en faisant en sorte qu’il comprenne pourquoi il agit de façon souvent immorale. L’objectif n’était pas que le lecteur cautionne ses actes, mais qu’il comprenne les motivations du personnage.


Le plus difficile a été de lisser la nouvelle pour que nos deux styles se mélangent. Écrire à deux est difficile, même avec un script sur lequel nous sommes d’accord, car personne n'a la même manière d'écrire. (Amina Lefebvre, étudiante)

Les étudiants ont-ils été surpris au cours du processus d'écriture ? Qu'ont-ils le plus apprécié durant ce projet ? 


Sylvain Urios : Pour ces questions, je préfère leur laisser la parole.

 

Samuel Hollard : Ce que j’ai préféré durant ce projet, ce fut d’imaginer l’histoire au fil des paragraphes, de créer un scénario, et de me mettre à la place des personnages, de plonger dans mon propre récit et de laisser mon imagination prendre le dessus.

 

Amina Lefebvre : J’ai apprécié également de voir le texte prendre vie à partir du script : c’était vraiment une étape agréable.

 

Noëly Perche : Ma partie préférée a été lorsque nous avons réfléchi à la trame : j’ai aimé laisser libre cours à mon imagination afin de créer l'environnement le plus intéressant possible et réfléchir aux caractéristiques des personnages - même si tout n'as pas été gardé.

 

Amina Lefebvre : Je n’ai pas été étonnée par le processus d’écriture, si ce n’est que je pensais juste que l'écriture de la nouvelle serait bien plus chronophage.


Timothé Demeulle : Pour ma part, j’ai aimé la grande liberté qu’offrait ce sujet, ainsi que le fait de pouvoir travailler à deux. Se donner mutuellement des idées en ayant si peu de contraintes artistiques a été très agréable car cela nous a permis de nous exprimer en toute liberté.


Oui, le processus d’écriture m’a surpris ; en effet, au fur et à mesure que nous rédigions l’histoire, nous déformions petit à petit le scénario que nous avions prévu. Une nouvelle histoire apparaissait sous nos yeux lorsque nous l’écrivions et cherchions nos tournures de phrases. Cela nous a souvent donné de bonnes surprises, mettant en évidence des aspects du personnage auxquels nous n’aurions pas pensé autrement. 


Comment les étudiants ont-ils réagi à l'annonce des résultats et à la lecture des retours critiques faits par le jury ?


Sylvain Urios : L'annonce des résultats a été un formidable moment. Il y avait une forme d’impatience et d’appréhension : qu’ont-ils pensé de nos textes ? Je leur ai lu le message de L'atelier d'écriture by Christine, et le compte-rendu des correcteurs*. Je pense qu'ils ont été très touchés que vous puissiez vous intéresser à leur texte, et récompensés d’entendre dire par des correcteurs professionnels que leur travail était de qualité. Et c’est vrai ! Ils ont, je le dis en toute franchise, énormément travaillé.


Le retour de L'atelier d'écriture by Christine a été très valorisant pour eux : j’en profite pour complimenter à nouveau mes étudiants, et pour remercier Christine et tous les correcteurs : votre travail permet de promouvoir la littérature avec délicatesse, merci ! Certains étudiants m’ont parlé de participer à d’autres concours : ils se sont rendu compte qu'ils possèdent bien des qualités, et ils peuvent être fiers d’eux. 

 

Samuel Hollard : Les retours que vous avez pu m’apporter sur le récit m’ont surpris et m’ont fait plaisir : pour la première fois, l’histoire que j’ai créée a su plaire à quelqu’un d’autre qu’à moi. Cependant, je regrette l’oubli du titre dans notre nouvelle : cela a été une erreur que nous n’aurions pas dû faire.

 

Amina Lefebvre / Noëly Perche : Nous étions complètement d’accord avec tous les retours critiques, et les résultats n'étaient pas surprenants.

 

Timothé Demeulle : J’ai été très agréablement surpris car je ne pensais pas que cette nouvelle susciterait autant d’intérêt de votre part. J’ai été aussi très content d’apprendre que les nouvelles étaient lues en entier, étant donné le grand nombre de participants.


*Afin de saluer la démarche pédagogique de leur enseignant et d'encourager ses étudiants à persévérer dans l'écriture, le jury du concours de nouvelles by Christine a envoyé un compte-rendu de lecture des 5 textes candidats à Sylvain Urios.


***


Toute l'équipe de L'atelier d'écriture by Christine remercie Sylvain Urios pour son initiative, et félicite les étudiants de l’ÉSAAB du lycée Alain Colas pour leur participation engagée. Nous espérons vous retrouver pour une prochaine édition de notre concours de nouvelles !


concours de nouvelles by Christine 2025


 

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