Formation « Retravailler un roman »
Cette formation propose une méthode complète pour retravailler un manuscrit. Elle permet de comprendre les faiblesses de son roman, tant dans la structure que dans le style, et de les corriger. L'objectif est d'obtenir un texte abouti afin de convaincre une maison d'édition de publier son roman.
Stage en ligne - 6 semaines - 12 participants max - 390 €
Une méthode complète pour retravailler un roman et se préparer à la publication
Comment ça fonctionne ?
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30 exercices d’écriture et leur fiche explicative, pour corriger, retravailler et améliorer son roman, et se préparer à la publication ;
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6 visioconférences pour échanger avec l'animatrice et le groupe, et consolider son apprentissage ;
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En ligne sur une plateforme privée.
Quels objectifs ?
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Retravailler son manuscrit dans sa globalité et dans le détail ;
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Traquer les erreurs narratives, les corriger, pour obtenir un roman cohérent et solide ;
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Elaguer le superflu pour éclaircir le propos ;
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Obtenir un roman marquant et inoubliable pour les lecteurs ;
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Mettre toutes les chances de son côté pour accéder à la publication.
Pour qui ?
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Toute personne adulte qui a terminé l'écriture d'un roman ou d'un premier jet, et qui souhaite le retravailler avant d'envoyer son manuscrit à des éditeurs.
Ils ont aimé cette formation :
« Curieux, passionnés ou indécis, cet atelier ne peux pas laisser indifférent. La bienveillance de Christine, le contenu de ses cours ainsi que sa méthode de travail, invite à la réflexion et au dépassement de soi. Indispensable pour qui souhaite progresser en toute sérénité. Je recommande sincèrement. »
(Patricia G., 31 octobre 2022)
Prochaine formation :
du 16 octobre au 26 novembre 2023
(390€ pour 6 semaines)

La formation en détail :
Un roman réussi, qui convaincra les éditeurs et qui plaira aux lecteurs, est souvent le fruit d'un long travail d'écriture, et surtout de réécriture. L'écrivain Haruki Murakami, dans son livre Profession romancier, explique que pour chaque roman, il réalise un premier jet, puis six réécritures pour que le texte soit réellement abouti. Un effet, l'aspirant romancier ne peut se contenter d'un seul premier jet pour obtenir un roman de qualité.
Retravailler son manuscrit dans sa globalité et dans le détail est nécessaire pour en éliminer les incohérences, les erreurs narratives et les faiblesses structurelles. Seul un long travail de réécriture peut également permettre de peaufiner la langue de son texte et arriver à faire germer un style.
Programme de la formation (6 semaines) :
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Semaine 1 : Renforcer la structure du manuscrit
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Semaine 2 : Corriger les erreurs de narration
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Semaine 3 : Elaguer pour améliorer
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Semaine 4 : Rendre les personnages inoubliables
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Semaine 5 : Travailler le style
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Semaine 6 : Se préparer à la publication
Cet atelier d’écriture s’adresse :
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Aux écrivains en herbe qui ont terminé l’écriture d’un roman et qui souhaitent le retravailler pour l'améliorer ;
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Aux personnes qui veulent mettre toutes les chances de leurs côtés pour être publiées à compte d'éditeur ;
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Aux personnes qui ont envoyé leur manuscrit à des maisons d'édition et qui souhaitent comprendre pourquoi il a été refusé ;
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A celles et ceux qui ont participé à la formation « Commencer un roman » et qui cherchent à compléter leur formation à l’écriture de romans.
Prochaine formation :
du 16 octobre au 26 novembre 2023
(390€ pour 6 semaines)
Les conseils de Christine pour retravailler son roman
Conseil d'écriture n°26 : écrire, c'est élaguer !
Lorsqu’on débute dans l’écriture, on croit souvent que, plus il y a de personnages, plus les mots sont nombreux, plus l’intrigue est complexe, et meilleur sera notre roman. Or, cela est rarement vrai : une histoire qui comporte trop de thèmes différents, trop de détails, une langue trop sophistiquée, risque de perdre votre lecteur.
Comme disait Picasso, « L’art est l’élimination de l’inutile. »
Elaguer, c’est donc se débarrasser des détails et des développements superflus.
Elaguer la structure de votre histoire
Parmi les choses à élaguer dans la structure de votre histoire, en voici quelques-unes :
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Les personnages : voyez si vous n’avez pas des personnages inutiles, voire des doublons que vous pourriez fusionner ;
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Les informations sur les personnages : on a tendance à donner trop d’informations sur les personnages. Si certains détails ne sont pas indispensables pour comprendre l’intrigue, supprimez-les.
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Les scènes où il ne se passe rien : il peut arriver qu’on écrive tout une scène dans le seul but d’y intégrer une information, mais sans pour autant faire avancer l’histoire de manière significative. Coupez cette scène et déplacez l’information importante à un autre endroit.
Elaguer votre texte.
George Orwell a dit, « S’il est possible de supprimer un mot, n’hésitez jamais à le faire. »
En effet, une multiplication de mots inutiles ne fera pas de vous un écrivain érudit, mais plutôt un écrivain pompeux, ennuyeux et déconnecté du réel.
Vous devez donc aussi élaguer votre texte, pour éviter de l’alourdir et de ralentir le rythme du récit.
Les premiers mots à éliminer sont généralement les adverbes et les adjectifs, lorsqu’ils sont trop nombreux.
Comment élaguer ?
Prenez du recul et clarifiez votre intention. Que suis-je en train d’essayer de raconter et de transmettre au lecteur ? Quel est l’effet que je cherche à créer ? Tout ce qui ne répond pas à ces questions peut certainement être supprimé.
En conclusion, apprenez à vous détacher de vos écrits pour éliminer le superflu ; vos lecteurs vous remercieront !
Alors n’hésitez pas à élaguer vos textes, et retrouvez-moi bientôt pour un nouveau conseil d’écriture !
Conseil d'écriture n°12 : écrire, c'est créer des dialogues crédibles !
Lorsque vous écrivez de la fiction, votre récit doit nécessairement comporter des dialogues. Les dialogues ont plusieurs fonctions au sein d’un texte, et notamment celle de dynamiser votre récit. En donnant la parole à vos personnages, votre histoire peut gagner en intensité, en énergie, en authenticité.
Mais encore faut-il maîtriser l’écriture des dialogues !
Comment écrire des dialogues qui sonnent justes ?
Souvent, on fait l’erreur de croire que pour être crédible, un dialogue doit être une imitation fidèle de la langue orale. C’est faux !
Lorsqu’on écrit un dialogue, on doit s’abstenir des tics de langage ou des tournures vides de sens, dont notre parole dans la vie courante est truffée. Des mots tels que « Alors », « écoute », « tu vois ce que je veux dire » n’apportent rien à un dialogue, et n’y ont donc pas leur place.
Tous vos personnages doivent avoir chacun une voix distincte, c’est-à-dire parler sur un rythme différent, employer un vocabulaire qui leur est propre, adopter différentes tonalités. Ils peuvent même avoir un accent. La voix de vos personnages ne doit pas être un simple écho de votre propre façon de parler.
Gardez aussi en tête qu’un dialogue ne doit pas être trop long, contrairement à une discussion qu’on pourrait avoir pendant des heures avec un proche ou son meilleur ami. Dans un récit, un dialogue trop long risque de lasser le lecteur.
Dialogue écrit ≠ conversation orale.
Enfin, en matière de présentation du dialogue, sachez qu’il y a des règles typographiques à respecter, telles que le type de tiret à mettre au début de chaque réplique, l’utilisation ou non des guillemets.
Lorsque les maisons d’édition découvrent les manuscrits, elles s’attendent à ce que ces règles soient respectées, donc ne les négligez pas. Vous prendriez le risque de passer pour un amateur, voire de ne pas être lu, simplement parce que vos dialogues n’ont pas la bonne mise en page.
Respectez les règles !
Alors, écrivez des dialogues crédibles, et retrouvez-moi bientôt pour un nouveau conseil d’écriture !
Conseil d'écriture n°22 : écrire c'est sortir des lieux communs !
Qu’est-ce qu’un lieu commun ? C’est tout ce qui relève de la banalité.
C’est une expression toute faite, telle que « avoir le cœur sur la main » ;
C’est une métaphore sans originalité, telle que « un silence assourdissant »
C’est une image clichée telle que « ses yeux étaient bleus comme l’océan »
Ou encore, c’est une idée reçue telle que « Issu d’un milieu pauvre, il était analphabète. »
Pourquoi faut-il éviter les lieux communs ?
Parce qu’une écriture faite de lieux communs est le signe d’un style pauvre. Comme disait Gérard de Nerval : « Le premier qui compara une femme à une rose était un poète, le second était un imbécile ».
Ce qui intéresse le lecteur, c’est de lire une œuvre unique et inédite, d’avoir accès au regard personnel de l’auteur. Or, cela ne peut être possible que si l’écriture ne regorge pas de banalités et d’expressions déjà entendues maintes fois.
L’un des objectifs à atteindre en écriture est de travailler la langue, de trouver votre propre style, celui qui sera le reflet de votre singularité en tant qu’écrivain.
Comment sortir des lieux communs ?
En refusant de tomber dans la facilité. En vous relisant méticuleusement pour traquer tous les lieux communs qui vous auraient échappé et travailler pour les remplacer par des formules spécifiques, originales, qui vous appartiennent et qui font que vous vous démarquerez.
Alors, sortez des lieux communs, et retrouvez-moi bientôt pour un nouveau conseil d’écriture !